lundi 15 juin 2009

Jour 19 (vendredi 5 juin 2009) : Une journée à Versailles

Lorsque nous parcourons les chemins de la France, il arrive parfois des situations stressantes. Michel qui se rend compte que l'aiguille d'essence est dans le rouge, est précisément une de ces situations. Un vent de panique souffla alors dans la minivan (vous en parlerez à la princesse). À ce moment Gilbert et Luce dans l'autre minivan aperçurent la princesse gesticuler par sa fenêtre de façon exubérante, tentant de faire comprendre qu'il était temps de faire le plein. Un soulagement apparut sur les visages lorsqu'on aperçu sur un panneau routier la présence d'une station service. Ho ! Elle était encore à 25 Km. Tout fini bien, ils eurent assez d'essence. Nous étions donc en direction de Versailles. Entamons donc le vif du sujet.
Versailles, ville de rêves, vestiges d'une époque haute en couleur où princesses et preux chevaliers festoyaient à la cour des rois. L'ancienne demeure de Marie-Antoinette aura époustouflé nos jeunes. Michel qui en avait vu d'autres, resta sans mots devant les arabesques dorées qui furent restaurées dans les dernières années. Nous parcourûmes donc la galerie des glaces, les chambres de la reine et une multitude d'autres pièces plus splendides les unes que les autres.
Prenant les chemins des jardins, nos aventuriers furent foudroyés par la quintessence et la beauté des antiques jardins de Versailles. Nous parcourûmes un labyrinthe de verdure et de fleurs où des centaines de statues nous épiaient. Et que dire des fontaines qui parsemaient les lacs du domaine et qui rendaient hommage de façon grandiose, à Poséidon ce Dieu de la Grèce antique. Il est intéressant de noter l'influence de l'art gréco-romain chez les sculpteurs du jardin de Versailles, car nous eurent l'honneur d'être accueillis par le Panthéon au grand complet. Nous arrêterons cette description de Versailles afin de ressentir adéquatement toutes les émotions que ce texte vous a sûrement transmis. Nous prîmes donc la route de la ville lumière, "Paris". Il va s'en dire qu’en apercevant la tour Eiffel, des cris d'excitation se répercutaient dans les deux voitures. C'est d'ailleurs à ce moment que nous dûmes abandonner nos fidèles carrosses. Harnachés de nos sacs de voyage, nous avons affronté un endroit bien moins somptueux que Versailles: le métro de Paris.

Après quelques minutes, Clutch Lamontagne réussi à s'orienter sans aide de Carmen, pour nous mener à l'auberge de jeunesse, le d'Artagnan. Ce fut avec surprise que les élèves constataient les techniques de "parking en parallèle" particulières de nos cousins Parisiens. Ce fut donc après une journée chargée d'émotions que le groupe put enfin se reposer, car désormais, ils étaient à Paris, ville où la vraie aventure allait commencer.

Gilbert, Érika, Émilie avec l'entière collaboration de la "princesse".

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